Traditionnel, mais non moins dynamique. La Raffinerie Tirlemontoise dispose d'un groupe de travail EnergeTic qui s'efforce constamment d'améliorer le bien-être de ses salariés. Le fait de travailler indépendamment du temps et du lieu joue un rôle essentiel à cet égard.

Depuis près de deux siècles, les produits sucriers portant le logo bleu et blanc familier quittent la chaîne de production de Tirlemont. Entre-temps, la Raffinerie Tirlemontoise possède plusieurs succursales réparties en Belgique et aux Pays-Bas. 

Sous pression

Un secteur sucrier en constante évolution du fait de la libéralisation européenne du marché. C'étaut le sentiment partagé par la Raffinerie Tirlemontoise avant l'ère du corona. Le nouveau paysage européen de ce marché a ensuite engendré des restructurations, il a fallu faire preuve d'efficacité, les effectifs ont été réduits... Un grand bouleversement qui a eu un impact proportionnel sur le personnel. La rotation des travailleurs, le stress et le burn-out en furent les conséquences. Les syndicats ont indiqué que les choses ne pouvaient pas continuer de la sorte. D'un point de vue RH, il n'était plus possible de poursuivre de cette façon.

Il a fallu redresser le navire et le diriger dans la bonne direction", déclare Yves Grognet - Corporate HSE Manager de la Raffinerie Tirlemontoise. Les gens devaient retrouver le plaisir de travailler. Avec une atmosphère de travail agréable ... comme au bon vieux temps. 

Mesurer, c'est savoir

C'est pourquoi l'entreprise a organisé des groupes de discussion afin de rendre le sujet du bien-être plus ouvert à la réflexion. "Au total, un cinquième de tous les collaborateurs ont été interrogés", explique Yves. "Qu'est-ce qui est bon, selon vous ? Qu'est-ce qui pourrait être mieux ?" La médecine du travail a également vérifié certains paramètres physiques et mentaux via le bilan de santé de l'entreprise.

Quatre piliers ont été identifiés", poursuit Koen Prosmans, Head of Hiring & Development : "Santé, appréciation, résilience et connectivité". Et en fait, il y a un cinquième élément qui est crucial pour chacun de ces composants", souligne-t-il, "la communication étant le point d'ancrage principal". 

Une politique de bien-être

Une politique globale de bien-être est née et a reçu le nom d'EnergeTic. Le télétravail en fait partie et c'est précisément cette approche intégrée qui a permis à la Raffinerie Tirlemontoise de recevoir une subvention de projet de l'Institut flamand pour une vie saine sur le thème "Télétravail vital et sain".

En outre, l'entreprise se trouve dans une position unique. "Les deux tiers de notre personnel sont des ouvriers", explique Koen."Le défi consiste à organiser le télétravail de manière à ce que chacun reçoive une part égale. La difficulté consiste à organiser le télétravail de manière à ce que chacun reçoive une part égale. Faire en sorte que votre production ne souffre pas, d'un point de vue pratique ou psychologique, du fait que certains travaillent à domicile. 

Du télétravail occasionnel au télétravail régulier

L'entreprise a ainsi créé une base permettant aux personnes de travailler indépendamment du temps et du lieu et garantissant des conditions de travail optimales pour tous, y compris les non-télétravailleurs. "Le Corona a tout accéléré", dit Yves. "Avant, les gens travaillaient sur l'initiative de leur manager. Tout à coup, tout le monde devait le faire. Nous n'avions pas la technologie... il n'y avait pas de cadre, pas de législation. Néanmoins, ils savaient comment changer rapidement de vitesse au sein du groupe.

Maintenant, nous avons une politique et un avenant au contrat de travail avec un maximum de 50% de télétravail structurel. Partout où c'est possible, c'est fait. Et cette règle des 50% n'est pas un choix aléatoire. Dans le passé, vous entriez simplement dans le bureau de quelqu'un. Un travailleur à domicile est moins susceptible de vous déranger", précise Yves. "L'idéal est de travailler un ou deux jours à domicile. Ainsi, vous ne perdez pas le lien avec l'entreprise et entre collègues.

Un œil permanent sur la situation 

L'entreprise a récemment introduit une plateforme en ligne organisée par AG Health Partner. Chaque membre du personnel peut se connecter et trouver des webinaires, des autotests, des questionnaires et des vidéos sur le bien-être, entre autres. La plate-forme comprend également une section consacrée au télétravail. Vous pouvez suivre des ateliers sur le sommeil, la nutrition, le stress, la concentration au travail, la déconnexion, la désaccoutumance au numérique, etc.", explique Yves. "Le défi consiste maintenant à en parler à tous les niveaux, à guider les gens vers ce projet et à y associer d'autres initiatives".

L'entreprise tient des séances d'information et organise des actions de solidarité, telles que la Fittest Company. Koen : "Que se passe-t-il ? A quoi devons-nous répondre ? Que pouvons-nous apprendre les uns des autres ? Nous réfléchissons constamment à ce que nous pouvons faire en matière de bien-être et à la manière dont nous pouvons l'adapter à la situation spécifique de chacun... et le télétravail en fait partie. "

Ne pas rester sur la touche

Il est encore trop tôt pour évaluer cette plate-forme, mais les avantages du télétravail sont évidents pour la Raffinerie Tirlemontoise. "Vous ne devez plus parcourir de longues distances et vous gagnez du temps", explique Yves. "Vous pouvez vous promener l'après-midi si vous le souhaitez... votre équilibre entre vie professionnelle et vie privée s'améliore".

Le travail devient plus faisable. Et si vous voulez être un employeur attrayant, il est indispensable de permettre à vos employés de télétravailler. ‘’Les candidats le demandent maintenant spontanément lors des candidatures", souligne Koen. 'Une organisation qui ne dispose pas d'une politique de télétravail, ça peut en faire reculer plus d’un.

L’équipe du management du projet EnergeTic de la Raffinerie Tirlemontoise. De gauche à droite : Annick Reweghs (Head of payroll Compensation & Benefits en vertrouwenspersoon), Yves Grognet (Corporate HSE Manager), Koen Prosmans (Head of Hiring & Development) en Eric Stiers (HR Director).

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