À Limbourg, l’entreprise Corman a franchi le cap de la formation et du recrutement via l’alternance. Dès son arrivée, Romain, élève dans l'enseignement secondaire qualifiant, a bénéficié d’un tutorat structuré afin de favoriser son développement professionnel et son intégration. Pour le duo Sarah Levi, assistante RH et RSE et Luc Janssen, responsable flux et ordonnancement, la formation en alternance est un investissement sur l’avenir.

Alimento : « Comment s’est organisée l’arrivée de Romain dans votre entreprise ? »

Corman : « Nous l’avons d'abord rencontré avec le représentant de son école pour établir ensemble le cadre de sa formation chez nous, afin qu'il puisse démarrer dans des conditions optimales. Il était crucial pour nous de prendre en compte ses envies et ses capacités. Dans ce cas précis, il souhaitait travailler en zone de production plutôt qu'en laboratoire. Ensuite, nous avons préparé son arrivée en interne en élaborant un programme de formation incluant des modules sur la sécurité au travail, les bonnes pratiques d'hygiène, ainsi que la formation sur les lignes de production. Parallèlement, nous avons veillé à ce que tout le matériel et les équipements nécessaires à l'exécution de son travail soient prêts. »

Alimento : « Comment avez-vous choisi le tuteur ? Quelles qualités doit-il avoir ? »

Corman : « La sélection du tuteur s’est faite en accord avec le département production. Bien entendu, certaines compétences doivent être identifiées : le tuteur doit avoir suffisamment d’expérience sur le terrain, montrer un certain esprit pédagogique et avoir une bonne maîtrise des relations interpersonnelles. Chez Corman, être tuteur ne signifie pas uniquement former l’apprenti. Il s’agit d’être une personne de référence sur le terrain, capable de transmettre un savoir-faire et d’accompagner le jeune dans sa progression. Ce mode d’accompagnement assez structuré favorise un cadre propice au bon accueil de nouveaux talents. La transmission des connaissances est capitale. »

Alimento : « Le tutorat nécessite de bien se coordonner entre chaque département… »

Corman : « Nous communiquons beaucoup via les réunions mensuelles avec l’école. La proximité et les échanges s’avèrent vraiment cruciaux entre les intervenants. Cela permet de suivre l’évolution du jeune sur son poste de travail et les compétences qu’il développe. »

Alimento : « Pourquoi avez-vous choisi d’accueillir Romain ? »

Corman : « Romain souhaitait venir réaliser son stage en entreprise chez Corman et nous trouvions la durée de stage très intéressante. Un stagiaire classique reste en moyenne 3 mois. Or, le stage de Romain devait durer 2 ans (voire 3 selon son orientation). Cela nous permet de former ce talent et de l’intégrer définitivement dans nos effectifs pour capitaliser sur un avenir. »

Alimento : « Que dire à une autre entreprise alimentaire qui hésite à accueillir un jeune en alternance ? »

Corman : « Former un jeune en alternance vous donne une autre vision des choses, de par les bagages théoriques plus récents de l’apprenti. L’industrie doit s’intéresser activement aux jeunes. Si on veut évoluer demain avec d’autres capacités, mettons tout en œuvre pour bien les intégrer. »

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