Poppies Bakeries à Zonnebeke fabrique des biscuits, des pâtisseries et des desserts pour les vrais fins palais depuis 1976. Mia Soete, déléguée syndicale ABVV, nous a parlé de l'importance de la formation, tant pour les salariés que pour l'entreprise.

Les changements exigent des formations

mia"Le monde évolue à une vitesse fulgurante, avec beaucoup de technologie, au travail et ailleurs", poursuit Mia. "La formation aide les collaborateurs à s'adapter à tous ces changements. Et je ne parle pas seulement de la digitalisation du poste de travail lui-même. Par exemple, nous recevons désormais nos fiches de paie par voie électronique. Et nous n'échappons pas non plus à ce progrès au niveau de notre vie privée. Une formation de base aux compétences numériques, par exemple, peut s'avérer utile. Surtout pour les travailleurs plus âgés qui sont souvent moins à l'aise avec cela.”

 

Les syndicats font entendre leur voix

Mia reconnaît que la concertation sur la formation a également beaucoup évolué au fil des ans : "Avant, c'était plutôt une voie à sens unique. Nous n'avions pas notre mot à dire. Aujourd'hui, en tant que syndicat, nous faisons des propositions. Elles sont écoutées et prises en compte". Pour répondre à ses obligations en matière de formation, par exemple, Poppies Bakeries a mis en place des journées de la sécurité. Mia est positive à ce sujet : "Le syndicat a contribué à cette initiative. Pendant deux jours, la production est à l'arrêt et tout le monde, quelle que soit l'équipe, participe à la formation.”

Aller au-delà de la formation professionnelle 

"Auparavant, seules des formations pratiques ou nécessaires étaient organisées", poursuit Mia. "Lors des derniers Safety Days, des formations telles que l'HACCP, les équipements de protection individuelle, les premiers secours et la formation incendie ont été dispensées, mais aussi des compétences sociales, la communication, les langues, etc. Un food truck était également de la partie. Il s'agit d'un événement social, où chacun apprend à mieux se connaître. "C'est ainsi que l'on peut impliquer davantage de personnes", explique Mia, "car tout le monde n'est pas satisfait de la formation, certains préféreraient simplement venir travailler".

Partenaire dans l'élaboration du plan de formation

Les représentants syndicaux peuvent en outre enrichir le contenu du plan de formation en aidant à identifier les besoins de formation. "Je suis proche des gens sur le terrain et je remarque qu'ils sont plus enclins à me faire part de leurs besoins. Il est rare que des collègues viennent me voir pour me poser des questions sur la formation. C'est un sujet dont je parle activement avec les gens". Mia a d'autres conseils à donner aux autres délégués : "Mettez vous-même des propositions sur la table. Si elles ne sont pas acceptées, réessayez la prochaine fois. Répétez, répétez... et répétez encore. Tôt ou tard, vous réussirez à vous faire entendre."

Des formations pour lesquelles chacun y trouve son compte

De quoi rêve encore Mia ? "J'aimerais que la formation soit étendue à trois, voire quatre jours. En outre, les salariés devraient avoir plus de choix. Les laisser contribuer à la réflexion augmenterait sans aucun doute leur motivation. Plus de sur-mesure, ce serait vraiment bénéfique pour eux." La concertation reste de toute façon importante pour Mia : "Il faut chercher ensemble des formations utiles et réalisables, à la portée de tous." Quoi qu'il en soit, Mia est prête à faire monter tout le monde dans le bateau de la formation.

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Lieve Ruelens

Conseillère en recherche et développement
0472 11 86 22
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