La bière d'abbaye St.Bernardus est brassée au Trappistenweg de Watou. Ce ne sont pas des moines qui y travaillent, mais bien des équipes soudées qui évoluent avec leur temps. En décembre, les opérateurs ont quitté l'ancienne ligne de remplissage et de conditionnement pour un hall de production flambant neuf où ils allaient devoir travailler avec des machines ultramodernes. Pour gérer cette transition, le consultant en projet Frederik Hoedt a fait appel à VINTO et à Alimento.

L'automatisation est toujours source de stress et d'incertitude

« Notre ancienne ligne de remplissage était un processus manuel et à forte intensité de main-d'œuvre, explique Frederik. Nous ne voulions pas ajouter une surcharge de travail à notre personnel. Nous préférions optimiser le processus sur le plan ergonomique. Nous avons construit un nouveau hall de production pour accueillir une nouvelle ligne automatisée. » Les opérateurs ont vu un bâtiment se construire qui a ensuite abrité de nouvelles machines. 

Toute cette nouveauté a engendré du stress et de l'incertitude. Certains se sont demandé à haute voix s'ils seraient à la hauteur. « Avant le changement, j'ai souvent discuté avec les gens, dit Frederik, ils me demandaient : "Comment allez-vous nous aider ?". L'angoisse était palpable. »

Les connaissances techniques de base dissipent les craintes

« Nous avons proposé une formation étalée sur plusieurs jours. Sinon, vous les bombardez d'informations et ils les oublient le lendemain, explique Yannis, le formateur. Ils ont d'abord reçu un bain technique de quatre jours sur la pneumatique, l'électricité, les différents capteurs, etc. J'utilise toujours du matériel didactique pour montrer comment fonctionne un système automatisé. Nous travaillons également sur le raisonnement logique afin qu'ils puissent rechercher eux-mêmes les dysfonctionnements et essayer de les résoudre. »

« En outre, la formation a fait ressortir les forces et les faiblesses de chacun, ajoute Frederik. Cela nous a permis de déterminer quelle machine était assignée à qui, afin que chacun puisse utiliser ses talents de manière optimale."

Répéter, répéter, répéter

L'étape suivante du processus consistait en une formation par le constructeur des machines. Yannis s'est ensuite à nouveau rendu sur place : « Comme je le fais toujours, j'ai expliqué plus en détail chaque machine, et nous nous sommes rendus sur la ligne pour voir les machines. » 

« Le problème avec la formation des fabricants est qu'ils vous donnent une formation générale sur un type de remplisseuse, souligne Frederik, alors que Yannis se concentre vraiment sur notre remplisseuse, celle qui se trouve dans notre usine, sur notre ligne, pour remplir nos bouteilles avec notre bière. Il explique aussi les dangers que représentent spécifiquement chacune de nos machines. » 

L'écoute et la communication sont les clés du succès

Le programme de formation a été complété par l'entreprise avec des visites de brasseries similaires, des présentations complémentaires, etc. Tous les efforts ont été faits pour apaiser lentement mais sûrement les craintes. 

« C'est surtout la période préparatoire qui a été stressante, » dit Yannis. « Le premier jour sur cette nouvelle ligne, tout le monde a fini par sourire, », souligne Frederik. La preuve est que la communication, l'information, l'engagement et l'écoute sont les véritables clés du succès. « Pendant les premières formations, le CEO était lui aussi dans la classe. Je n'avais jamais vu cela auparavant, dit Yannis sur un ton amusé. Cela montre à quel point ils apprécient leur personnel. La culture sur place était vraiment propice à la réussite du projet. »

Prêt pour de nouvelles aventures

« J'ai moi aussi suivi la formation, dit Frederik. C'est ainsi que l'on apprend à connaître les gens et à leur faire sentir qu'ils ne sont pas livrés à eux-mêmes. Les gens veulent être entendus et savoir que l'on tiendra compte ensuite de leurs remarques, questions ou doutes. J'aurais pu donner cette formation moi-même, poursuit-il, mais elle n'aurait pas été aussi efficace qu'avec Yannis. »

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Avec le budget de transition d'Alimento, vous pouvez aussi vos opérateurs à acquérir des compétences techniques et à posséder les connaissances de base nécessaires en cas de pannes sur une ligne de production.
 

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