Début 2019, 66 salariés de Chillfis apprenaient que leur entreprise allait fermer ses portes. Le 3 mai 2019, le moment fatidique arriva. Chez Chillfis, un fabricant de plats préparés situé à Schoten, de nombreuses nationalités travaillent. D'ailleurs, 60 % des personnes travaillant chez Chillfis ont une langue maternelle étrangère. 65 collègues ont intégré la celulle pour l'emploi et ont bénéficié d'une orientation individuelle dans l'accueil et le trajet à suivre pour trouver un nouvel emploi. 

Johan Maes de la société Hura, entreprise spécialisée dans les services RH à Beerse, raconte comment ils se sont lancés dans cet accompagnement d'outplacement. “Avant tout, nous avons établi un bilan de compétences pour chacun et nous leur avons donné un aperçu de leurs compétences techniques. Il était important qu'ils reçoivent la confirmation de leurs compétences actuelles. En outre, nous avons également répertorié leurs fortes compétences personnelles. Nous avons remarqué que, malgré les nombreuses nationalités et les barrières linguistiques, la coopération mutuelle au sein de Chillfis a bien fonctionné. La compétence "travailler ensemble" est donc un grand atout pour ces personnes, en particulier sur un marché du travail où la coopération multiculturelle est de plus en plus présente. En bref : découvrir des talents, les nommer et ensuite vérifier s'il y a un besoin et une volonté de renforcer les compétences.” 

Plus de 60 formations

Grâce à l'intervention d'Alimento, 66 formations ont été organisées. 44 % de ces formations étaient des modules d'apprentissage en langue, 20 % des formations menant à un autre métier, 16 % des formations en logistique. Tout cela a abouti à une trajectoire très positive dans laquelle 83% des anciens salariés ont trouvé un nouveau défi sur le marché du travail. Enfin, 60 % des personnes sont toujours actives dans le secteur alimentaire, ce qui n'est pas négligeable.

Opportunités

Le processus positif d'outplacement à Chillfis est également le fruit d'une excellente coopération entre le VDAB, les syndicats, Hura et Alimento, chacun ayant sa propre expertise. Toutes ces parties ont créé une base solide sur laquelle les travailleurs licenciés ont pu s'appuyer. Cela leur a permis d'acquérir de nouvelles perspectives et, grâce aux formations qu'ils ont reçues, de nombreuses compétences. Par conséquent, de nouvelles possibilités et opportunités s'ouvrent à eux sur le marché du travail, indépendamment de la nationalité, de la culture et de l'âge. 

Nous leur souhaitons beaucoup de succès !  

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